Jacob Zuma lance un appel vibrant à l'indépendance économique de l'Afrique : Un défi lancé à l'Occident

Accra, Ghana – L'ancien président sud-africain Jacob Zuma, figure emblématique du parti MK, a récemment prononcé un discours percutant au Ghana, réitérant son appel à l'indépendance économique du continent africain. Devant une audience attentive, il a dénoncé les structures économiques néocoloniales et a plaidé pour une autonomie accrue des nations africaines.
Zuma, connu pour ses positions nationalistes et son engagement envers l'émancipation africaine, a souligné que l'Afrique, malgré ses richesses naturelles et son potentiel humain immense, reste trop dépendante des puissances occidentales. Il a argumenté que cette dépendance entrave le développement durable du continent et perpétue des inégalités flagrantes.
« Nous ne pouvons plus accepter d'être les fournisseurs de matières premières et les consommateurs de produits manufacturés », a-t-il déclaré avec force. « L'Afrique doit prendre son destin en main et construire une économie qui serve les intérêts de ses propres peuples. »
Un regard critique sur l'Occident
Le discours de Zuma n'a pas manqué de critiquer l'Occident, accusé de maintenir l'Afrique dans une position de subordination économique. Il a dénoncé les pratiques commerciales inéquitables, les accords commerciaux désavantageux et l'ingérence politique qui, selon lui, entravent le progrès du continent.
« L'Occident a profité de nos ressources pendant des siècles », a-t-il affirmé. « Il est temps de mettre fin à cette exploitation et de réclamer une part plus juste des bénéfices de notre propre développement. »
Vers une Afrique autonome et prospère
Pour Zuma, l'indépendance économique de l'Afrique passe par une série de mesures concrètes. Il a notamment appelé à :
- Le renforcement du commerce intra-africain : « Nous devons créer un marché africain unique, où les produits africains peuvent circuler librement entre nos pays. »
- L'investissement dans l'industrialisation : « Nous devons développer nos propres industries, afin de créer des emplois et de réduire notre dépendance aux importations. »
- La maîtrise de nos ressources naturelles : « Nous devons nous approprier nos ressources naturelles et les gérer de manière durable, pour le bénéfice de tous les Africains. »
- La diversification économique : « Nous devons réduire notre dépendance aux matières premières et développer d'autres secteurs d'activité, tels que les services et la technologie. »
Le discours de Jacob Zuma a suscité de vives réactions au Ghana et dans toute l'Afrique. Il a été salué par de nombreux observateurs comme un appel à l'action pour une Afrique plus forte et plus indépendante. Cependant, certains ont souligné les défis considérables qui se dressent sur la voie de l'indépendance économique, notamment la corruption, la mauvaise gouvernance et le manque d'investissement.
Malgré ces défis, l'appel de Zuma résonne avec les aspirations profondes de nombreux Africains qui aspirent à un avenir où leur continent pourra enfin prendre son envol, libéré des chaînes de la dépendance économique.